L’Association canadienne de radioprotection est une organisation professionnelle à but non lucratif qui soutient le développement et la mise en œuvre de programmes de radioprotection au Canada.
Pour plus de détails sur la nature de notre association et les types d’activités auxquelles nous participons, veuillez vous référer à la page d’accueil de l’Association canadienne de radioprotection. À propos de nous sur notre site web.
Si vous êtes intéressé par une adhésion, veuillez vous référer à la page Adhésion à la page Adhésion.
Nous pouvons vous assurer que vous n’avez pas à vous inquiéter de travailler avec l’équipement d’une clinique laser pendant votre grossesse.
Les longueurs d’onde de la lumière pulsée intense (IPL) ou des lasers utilisés dans l’industrie cosmétique se situent généralement entre 400 et 1200 nm.
Dans cette plage, les lasers ne peuvent pas nuire au fœtus.
En général, les rayonnements se divisent en deux catégories : les rayonnements ionisants et les rayonnements non ionisants.
Parmi les rayonnements ionisants, on peut citer les rayons X, tels que ceux utilisés dans les hôpitaux ou les cabinets dentaires.
Les rayons X peuvent pénétrer dans le corps humain – c’est précisément la raison pour laquelle ils sont utilisés pour prendre des photos des os ou d’autres organes à l’intérieur du corps.
Afin de se protéger contre ce type de rayonnement, les patients portent souvent des gilets de plomb pour protéger les parties de leur corps qui ne sont pas examinées, et le personnel peut se tenir derrière une vitre plombée pour se protéger des rayons X diffusés par l’appareil.
Les lasers appartiennent à la deuxième catégorie, celle des rayonnements non ionisants.
Alors que les rayons X peuvent pénétrer dans le corps, les lasers avec lesquels vous travaillez ne le peuvent pas.
Cela signifie que vous ne devez pas porter d’équipement de protection supplémentaire pendant votre grossesse.
Le principal risque lié au travail avec des lasers est la possibilité d’endommager vos yeux ou la surface de votre peau.
Il est parfois utile de considérer les risques liés au travail avec des lasers de la même manière que les risques liés à un couteau.
À moins que le laser avec lequel vous travaillez ne soit physiquement capable de couper votre peau (et pas seulement de la brûler), il ne causera aucun dommage à ce qui se trouve sous votre peau.
NON – la quantité de radiations émises lors d’une radiographie normale est très faible et il est peu probable qu’elle affecte le fœtus de quelque manière que ce soit.
L’obligation normale d’informer votre médecin si vous savez que vous êtes enceinte avant de subir une radiographie est une mesure de précaution de « meilleure pratique » qui permet au médecin d’envisager d’autres options pour l’examen.
Si vous avez subi une radiographie pendant votre grossesse et que vous n’êtes pas sûre de la nature de l’examen radiographique ou de la quantité de rayonnement à laquelle vous avez pu être exposée, consultez votre médecin.
La plupart des procédures de diagnostic en médecine nucléaire comportent l’administration d’un produit radio pharmaceutique (un produit pharmaceutique comprenant une matière radioactive) dans une veine, puis l’obtention de l’image des photons émis à partir de cette matière radioactive. Il s’agit d’une procédure de routine, qui est utilisée sous diverses formes (par exemple, la scintigraphie osseuse, la détection d’un cancer, l’exploration du cœur ou du cerveau) depuis plus de 30 ans. Les doses de rayonnement reçues à cause de ces procédures sont très faibles (de l’ordre de quelques millisieverts
Le rayonnement est essentiellement de l’énergie qui se déplace dans un milieu tel que l’air, l’eau ou l’espace.
Le rayonnement peut être divisé en deux catégories.
Le premier est le rayonnement électromagnétique, qui transporte de l’énergie sous forme d’ondes, telles que les ondes radio ou les rayons X.
Le second est le rayonnement corpusculaire (plus connu sous le nom de rayonnement corpusculaire), qui est composé de particules réelles, par opposition aux ondes, telles que les particules alpha, les particules bêta et les neutrons.
Les rayonnements peuvent également être divisés en rayonnements ionisants et non ionisants.
Cette distinction dépend de l’énergie du rayonnement.
Les rayonnements ionisants ont suffisamment d’énergie pour arracher des électrons aux atomes, créant ainsi des ions.
Les rayonnements non ionisants n’ont pas assez d’énergie pour arracher les électrons, mais font bouger ou vibrer les atomes
Pour une explication plus approfondie des rayonnements, consultez la page Rayonnement au quotidienne sur le site Web de l’ACRP.
Le rayonnement provenant de sources naturelles dans l’environnement est connu sous le nom de « rayonnement de fond ».
Il s’agit notamment du rayonnement émis par les matières radioactives naturelles (NORM), telles que l’uranium naturel présent dans le sol et ses produits de désintégration comme le radon, ou le carbone 14 et le potassium 40 présents dans le corps humain.
Il comprend également les rayons cosmiques émis par le soleil.
Le tableau ici fournit plus de détails sur les sources de rayonnement de fond.
Les rayonnements dont l’énergie est suffisante pour arracher des électrons aux atomes ou les « ioniser » lorsqu’ils interagissent avec la matière, y compris les tissus humains, sont appelés « rayonnements ionisants ».
Il peut se présenter sous la forme d’ondes, comme les rayons gamma ou les rayons X, ou de particules, comme les particules alpha, les particules bêta et les neutrons.
Pour une explication plus approfondie des rayonnements ionisants, reportez-vous à la rubrique Rayonnements et vie quotidienne sur le site web de l’ACRP.
Les matières radioactives sont des matières qui contiennent des atomes qui se désintègrent spontanément pour former d’autres types d’atomes en émettant des radiations sous forme de particules et de rayons gamma.
Pour comprendre les matières radioactives, il faut connaître un peu la composition de la matière.
Toute matière est constituée de minuscules particules appelées atomes.
Au centre de chaque atome se trouve un « noyau » composé de « protons » et de « neutrons ».
Le nombre de protons dans le noyau détermine le type d' »élément ».
Si le nombre de protons et de neutrons est correctement équilibré, l’atome est « stable ».
L’oxygène que nous respirons est un exemple d’atome stable.
Il contient normalement 8 protons et 8 neutrons et est appelé « Oxygène-16 », où 16 correspond au nombre total de protons et de neutrons dans chaque noyau.
Toutefois, certaines combinaisons de protons et de neutrons ne sont pas stables et se désintègrent en émettant des « radiations », sous forme de particules et d’énergie.
Par exemple, la combinaison de 8 protons et de 7 neutrons constitue une autre forme ou « isotope » de l’oxygène, connu sous le nom d' »oxygène 15″.
Il est instable ou « radioactif ».
Il émet une particule de charge positive appelée « positron » ainsi que des rayons gamma.
Ce faisant, l’un des protons du noyau est converti en neutron, de sorte que le noyau nouvellement créé contient 7 protons et 8 neutrons.
Comme il y a maintenant un proton de moins, le nouvel atome est en fait de l' »azote-15″.
Cette combinaison est stable.
Les isotopes radioactifs, également connus sous le nom de radio-isotopes, existent naturellement tout autour de nous et peuvent même être trouvés dans des éléments tels que le carbone, l’hydrogène et le cobalt. On en retrouve dans le sol, par exemple sous forme d’uranium et de ses produits de désintégration, tel le radon. Il y en a également en équilibre avec tous les êtres vivants sous forme de carbone 14, ainsi que directement dans l’organisme sous forme de potassium 40. Les isotopes radioactifs peuvent aussi être produits artificiellement. Par exemple, l’oxygène 15 est souvent utilisé à des fins de diagnostic médical et il est spécialement produit dans un dispositif appelé « cyclotron ».
Lorsque vous utilisez un téléphone portable, celui-ci doit émettre des rayonnements de « radiofréquence » de très faible intensité afin de transmettre les informations de votre téléphone à la tour de relais la plus proche. Il s’agit d’une forme de rayonnement « non ionisant ». Nous vous suggérons de visiter le siteweb très complet de Santé Canada qui répond aux préoccupations courantes concernant les rayonnements émis par les téléphones cellulaires.
De nombreuses études ont été menées sur les doses de rayonnement dues aux voyages en avion. Santé Canada dispose d’une page web contenant des informations sur les sujets suivants le rayonnement cosmique et les voyages en avion.
Il existe aussi une autre excellente source d’information : un calculateur électronique bilingue permettant d’estimer la dose de rayonnements cosmiques reçue lors d’un voyage en avion, sur la base des points de départ et d’arrivée ainsi que la date et l’heure du vol.
The www.sievert-system.org website is published by the Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), the French institute of expertise in radiation protection and nuclear safety. It provides information on cosmic radiations, doses and health effects. From this data, a typical cross-Canada flight from Toronto to Vancouver would result in a personal dose of about 0.03 mSv, which is ten time less than the annual exposure to cosmic radiation for any Canadian, and less than 2% of the Canadian average annual dose from natural sources of background radiation. Air crews who fly all the time typically receive total professional annual doses on the order of a few mSv in addition to their exposure to natural radiation background. This level of exposure is well below the annual dose limit applicable for Nuclear Energy Works in Canada, which is 50 mSv in any one year and 20 mSv/y, when averaged over a 5 year period.
C’est l’une des questions les plus difficiles à résoudre en ce qui concerne les rayonnements.
Elle est difficile à expliquer pour trois raisons majeures.
Tout d’abord, il est nécessaire de comprendre comment le rayonnement est mesuré.
Deuxièmement, la perception de ce qui est « sûr » et de ce qui est « dangereux » est très subjective et varie énormément d’une personne à l’autre.
Enfin, il n’existe pas de seuil d’exposition aux rayonnements en deçà duquel vous ne risquez absolument rien et au-delà duquel vous êtes assuré de subir des dommages.
Le principal risque pour la santé lié à l’exposition aux rayonnements ionisants est le développement éventuel d’un cancer dans le tissu ou l’organe exposé, à un moment ou à un autre de la vie.
À de faibles niveaux d’exposition, ce risque est très faible, mais il augmente proportionnellement à l’intensité de l’exposition.
Sur la base d’études épidémiologiques, le risque accru de développer un cancer mortel en raison d’une exposition aux rayonnements a été estimé à environ 5 % par Sv.
Au Canada, la probabilité de développer un cancer mortel (toutes causes confondues) au cours de la vie est d’environ 25 %.
Par conséquent, une dose de 100 mSv entraîne un risque accru d’environ 0,5 %, ce qui porte la probabilité de développer un cancer mortel, toutes causes confondues, à 25,5 %.
Le rayonnement est considéré comme un agent cancérigène relativement faible.
Pour les doses inférieures à 100 mSv, il est plus difficile de détecter une différence entre les populations exposées et non exposées en raison de l’incidence élevée du cancer.
L’approche conservatrice acceptée par de nombreuses organisations internationales consiste à supposer que la relation proportionnelle entre l’exposition aux rayonnements et le risque peut être extrapolée jusqu’à des doses extrêmement faibles ; c’est ce qu’on appelle l’hypothèse linéaire sans seuil (LNT).
Santé Canada dispose d’un très bon site web qui décrit ce qu’est le radon, comment il est produit, quand il peut être préoccupant et comment traiter le radon dans la maison.
Il est vrai que les limites au Canada sont plus élevées que dans certains autres pays, comme les États-Unis.
Toutefois, cela ne signifie pas que les Canadiens sont plus exposés au cancer ou à d’autres effets des rayonnements.
Les lignes directrices sur les limites sont fournies par Santé Canada et figurent dans les Recommandations pour la qualité de l’eau potable au Canada.
La limite au Canada est basée sur les concepts internationaux de radioprotection, y compris les données du Comité international de radioprotection et de l’Organisation mondiale de la santé.
Certains pays ont choisi d’utiliser des données légèrement différentes dans leurs calculs, ce qui se traduit par des limites différentes.
Par exemple, les limites américaines sont plus basses que les limites canadiennes, mais les limites australiennes sont plus élevées.
Le document de la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN) : « Normes de et recommandations sur le tritium dans l’eau potable », explique ces différences en plus de détails. Le Canada a choisi d’utiliser une dose de référence de 0,1 mSv par année pour limiter le tritium. C’est 10 % de la limite générale de dose de rayonnement pour le public. Elle est de 20 à 30 fois plus faible que la quantité totale de radiation qu’une personne recevrait dans un an à partir de toutes les sources de rayonnement naturel.
En 2009, le gouvernement de l’Ontario a envisagé d’abaisser les limites de tritium dans cette province.
En réponse à cette proposition, l’ACRP a rédigé un document de synthèse démontrant qu’il n’était en fait pas nécessaire de réduire les limites.
Plusieurs raisons expliquent cette position, notamment le fait que l’abaissement proposé ne repose sur aucune base scientifique.
Il est maintenant interdit d’éliminer du tritium directement vers les eaux souterraines. Toute source d’eau souterraine qui présente des niveaux élevés de tritium n’est pas utilisée comme source d’eau potable et ne présente donc pas de risque pour la santé publique.
Les différents types de réacteurs présentent des avantages et des inconvénients.
Entrer dans les différences spécifiques nécessiterait une discussion très technique, mais nous pouvons vous assurer que les réacteurs CANDU et les réacteurs sud-coréens sont très sûrs.
Il convient de noter que la Corée du Sud exploite plus d’un type de réacteur, dont quatre systèmes CANDU ainsi qu’un certain nombre de systèmes de conception coréenne.
Les entreprises qui construisent les réacteurs essaient de commercialiser et de vendre leur produit, et vont donc promouvoir les aspects de leur équipement qu’elles estiment susceptibles d’attirer des clients potentiels – comme le ferait le fabricant de n’importe quel autre produit.
Quoi qu’il en soit, les deux types de réacteurs sont construits selon des normes très strictes et doivent satisfaire à des exigences réglementaires rigoureuses avant de pouvoir être mis en service.
Une évaluation détaillée des émissions courantes de rayonnements provenant des réacteurs nécessiterait également une discussion très technique, car elle dépend du type spécifique d’isotope radioactif considéré et de la voie d’émission (par exemple, dans l’eau ou dans l’air).
Cependant, toutes les émissions doivent répondre à des exigences réglementaires strictes établies par la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN), qui est l’autorité de réglementation des substances nucléaires au Canada.
Le document de la CCSN intitulé Rejets de tritium et conséquences radiologiques au Canada (2006) contient des informations sur les rejets de tritium par les réacteurs.
La section 4.1.2 montre que les rejets de tritium des centrales nucléaires au Canada sont tous bien inférieurs aux limites autorisées.
Santé Canada gère le Réseau canadien de surveillance radiologique, qui effectue diverses mesures de la radioactivité, y compris du tritium dans la vapeur d’eau autour des centrales nucléaires.
Vous trouverez ces informations ici.
L’ACRP maintient un annuaire en ligne des membres d’affaires qui offrent une large gamme de services. Dans ce cas, nous vous recommandons de consulter la catégorie « CEM, RF et Wi-Fi ». Si vous ne trouvez pas ce que vous cherchez, n’hésitez pas à nous le faire savoir et nous pourrons essayer de vous aider davantage.
Il y a une liste de nos membres des affaires et des services qu’ils offrent dans l’annuaire des membres d’affaires sur le site Web de l’ACRP Plusieurs de ces compagnies fournissent des panneaux et des pancartes de mise en garde contre les rayonnements, ainsi que d’autres services reliés à la radioprotection. Veuillez consulter leurs sites Internet ou les joindre directement pour obtenir la liste des produits et services qu’ils offrent. De plus, il y a plusieurs autres compagnies de fourniture d’équipement de sûreté au Canada peuvent fournir des panneaux et des pancartes de mise en garde contre les rayonnements bilingues. Pour en nommer quelques-unes :
Il n’existe pas d’exigences universelles en matière de formation ou d’expérience pour travailler dans le domaine de la radioprotection au Canada.
Chaque employeur fixe ses propres exigences, en fonction de la nature du travail à effectuer.
En général, les employeurs potentiels ont tendance à rechercher une formation et une expérience directement liées au champ d’application de leur programme de radioprotection (par exemple, un diplôme en technologie de la radiation ou en médecine nucléaire pour travailler en médecine nucléaire, un diplôme en physique médicale pour travailler dans un centre de traitement du cancer ou dans un service de radiodiagnostic, ou un diplôme en physique de la santé pour travailler dans des laboratoires universitaires).
Toute personne travaillant dans le domaine de la radioprotection au Canada devra avoir une connaissance spécifique des règlements canadiens applicables, tels que ceux de la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN) et/ou les Codes de sécurité de Santé Canada. Cependant, certains types d’emplois dans le domaine général de la radioprotection peuvent nécessiter des qualifications supplémentaires. Par exemple, pour travailler comme agent de sécurité des rayonnements (RSO) dans certains types d’installations, comme les centrales nucléaires ou les centres de traitement en radiothérapie, il peut également être nécessaire d’être certifié par la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN). Pour plus d’informations, veuillez contacter la CCSN directement.
Vous trouverez une liste des entreprises membres de l’ACRP dans l’annuaire des membres d’affaires de l’ACRPLa plupart d’entre eux proposent des cours de formation pour les responsables de la sécurité routière, qui comprennent une vue d’ensemble des réglementations canadiennes applicables. Veuillez consulter leurs sites web ou les contacter directement pour obtenir des informations détaillées sur les cours qu’ils proposent. La réussite d’un cours de formation RSO est généralement utile pour trouver un emploi dans le domaine de la radioprotection au Canada.
Les membres de l’ACRP qui travaillent en tant que RSO au Canada sont éligibles à l’enregistrement professionnel en tant que RSO auprès de l’Association. Il s’agit notamment d’un processus d’examen formel et écrit. Les personnes qualifiées peuvent se présenter à l’examen, qui est organisé pendant la conférence annuelle de l’ACRP (généralement en mai ou en juin) et peut également être organisé à l’automne dans certaines villes du Canada. Vous trouverez de plus amples informations sur le site Titre professionnel du site web de l’ACRP.
Vos permis de la CCSN exigent que le personnel travaillant avec des appareils à rayonnement ou des substances nucléaires reçoive une formation en radioprotection. D’une manière générale, il s’agit des éléments suivants
1. Votre responsable de la radioprotection (RSO) doit avoir suivi une formation officielle de RSO.
2. Tous les « utilisateurs autorisés » (c’est-à-dire toute personne qui travaillera directement avec les jauges ou qui manipulera les sources radioactives) doivent suivre un cours de formation à la radioprotection. Ce cours peut être dispensé soit en interne, soit par un consultant externe en radioprotection. Elle doit porter sur des sujets tels que les précautions de base en matière de radioprotection, les règlements de la CCSN et les exigences en matière de stockage et de sécurité. Il doit également aborder les politiques et procédures de radioprotection propres aux activités de votre entreprise.
3. Tout le personnel de soutien ou auxiliaire qui ne travaille pas directement avec les jauges ou les sources, mais qui peut être amené à travailler à proximité immédiate ou qui est impliqué de manière périphérique, doit recevoir une formation de base de « sensibilisation » à la radioprotection. Il s’agit généralement d’un niveau bien inférieur à celui de la formation requise pour les utilisateurs autorisés.
4. Toute personne qui prépare, expédie ou reçoit des colis contenant des substances nucléaires doit être titulaire d’un certificat de formation au transport de marchandises dangereuses (TMD) qui couvre spécifiquement les matières de classe 7 (radioactives). Là encore, cette formation peut être dispensée en interne ou par l’intermédiaire de l’un des nombreux consultants commerciaux spécialisés dans la formation au TMD.
La CCSN s’attend généralement à ce qu’une formation de mise à jour sur ces sujets soit dispensée tous les deux ans. L’entretien des jauges fixes ou d’autres appareils à rayonnement nécessite une formation supplémentaire, mais l’entretien nécessite un permis distinct de la CCSN. Vos licences actuelles ne l’autorisent pas. Document de la CCSN REGDOC 2.2.2, Formation du personnelLe document REGDOC 2.2.2, Formation du personnel, contient des lignes directrices pour l’élaboration de programmes de formation interne pour les travailleurs.
Il y a une liste de membres des affaires dans l’annuaire des membres d’affaires sur le site Web de l’ACRP. Bon nombre de ces entreprises offrent ce type de cours de formation. Veuillez consulter leurs sites Web ou les contacter directement pour obtenir des informations détaillées sur les cours qu’elles proposent.
Au Canada, la loi exige que toute personne effectuant de la radiographie industrielle ou faisant fonctionner un appareil d’exposition soit titulaire d’un certificat valide d’opérateur d’appareil d’exposition (OEA) délivré par la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN).
Ce lien contient des informations sur les exigences d’accréditation, les délais, les coûts et des copies du formulaire de demande et du guide. Toute personne doit être accréditée par la CCSN, qu’elle soit ou pas déjà accréditée comme OAE dans un autre pays. Toutefois, la CCSN étudie chaque demande d’accréditation au cas par cas, et elle peut tenir compte d’autres types d’études, de formation et d’expérience s’ils sont clairement équivalents à ceux spécifiés dans le guide accompagnant le formulaire. Lorsque vous ferez votre demande d’accréditation d’OAE au Canada, nous vous recommandons d’inclure une lettre de votre employeur actuel ou de l’établissement de formation que vous avez fréquenté, détaillant la formation que vous avez reçue et votre expérience professionnelle, en y incluant les types d’équipement pour lesquels vous êtes accrédités.
Les deux examens conviendraient à un responsable de la radioprotection.
Il existe de nombreux points communs entre les deux examens et le fait d’étudier l’un d’entre eux vous aidera certainement à vous préparer à l’autre.
Les examens sont également similaires en termes de contenu et de niveau de difficulté, mais l’accent tend à être légèrement différent, avec un contenu plus général pertinent pour un plus large éventail d’applications de radioprotection dans l’examen de l’ACRP(R) et un accent plus marqué sur l’industrie de l’énergie nucléaire dans l’examen du NRRPT.
En supposant que vous souhaitiez choisir, ou du moins décider lequel des deux vous souhaitez passer en premier, voici quelques éléments à prendre en compte :
Examen de l’ACRP(R)
L’Association canadienne de radioprotection est une association nationale qui se consacre à la promotion et à l’avancement de la radioprotection au Canada et qui administre un examen d’enregistrement depuis 2005.
Les candidats qui ont réussi l’examen pour devenir des professionnels de la radioprotection reçoivent le titre d’ACRP(R).
L’examen est basé sur un profil de compétences approuvé par l’ACRP, qui porte sur : l’administration du programme de radioprotection, la Loi sur la sûreté et la réglementation nucléaires et ses règlements, les licences, les règles de travail, la tenue des dossiers, les qualifications des employés, les inspections, les audits et les enquêtes, le contrôle de l’exposition et de la dose, l’instrumentation et l’équipement, la gestion des stocks (y compris le transport), la dosimétrie du personnel, le contrôle de la contamination et les procédures d’urgence.
Plus de 70 membres ont réussi l’examen.
L’examen est organisé lors de la conférence annuelle de l’ACRP (généralement en mai ou en juin) et peut également être organisé à l’automne dans certaines villes du Canada.
Vous trouverez toutes les informations relatives à l’obtention d’un REER sur le site Web de l’ACRP. Titre professionnel du site web de l’ACRP.
Examen NRRPT
Le National Registry of Radiation Protection Technologists (NRRPT) est une organisation américaine fondée en 1976 dans le but exprès de faire progresser les compétences des techniciens en radioprotection.
L’examen est conçu pour s’appliquer à un large éventail de domaines.
Le conseil d’administration actuel et le jury d’examen comprennent des membres issus de nombreux secteurs, notamment l’énergie nucléaire, les laboratoires nationaux (DOE), le déclassement, la médecine, l’université, les entrepreneurs en environnement, etc.
À ce jour, plus de 5 000 personnes ont réussi l’examen et sont devenues des « registrants » du NRRPT.
Bien que l’accent soit mis sur les techniciens en radioprotection, l’examen a été rédigé par des personnes issues de nombreux autres domaines, tels que les physiciens de la santé, les responsables ALARA et les RSO.
L’examen est conçu pour tester les compétences en matière de radioprotection appliquée, de détection et de mesure, et de principes fondamentaux.
La norme de qualification est un technologue compétent ayant cinq ans d’expérience (et de formation) qui a étudié pour l’examen.
Une version canadienne de l’examen est proposée depuis 2006.
Elle a été conçue avec l’aide d’Ontario Power Generation et de Bruce Power, afin de fournir une norme objective d’une tierce partie pour leur personnel et pour le personnel contractuel de RP amené à effectuer des travaux de maintenance.
Bien que l’examen NRRPT ait été considéré comme une norme appropriée, une grande partie du contenu se rapportait à des normes et réglementations américaines qui n’étaient pas pertinentes au Canada.
Plus de 50 candidats ont réussi la version canadienne de l’examen.
Vous trouverez des informations sur l’examen NRRPT à l’adresse suivante www.nrrpt.org
Il semble que vous ayez besoin d’une bonne vue d’ensemble des concepts de base des rayonnements et de la radioprotection.
Nous vous suggérons de commencer par consulter les informations figurant sur la page Rayonnements et vie quotidienne. sur le site web de l’ACRP.
Une autre bonne référence introductive peut être trouvée sur le site de l Introduction au rayonnement page de la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN) de la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN).
Le site de la CCSN a aussi une section intitulée « Ressources pédagogiques » pour les enseignants, laquelle pourrait aussi vous intéresser. Santé Canada fournit aussi un excellent aperçu sur les rayonnements qui comprend des liens vers de l’information plus détaillée sur des sujets précis comme le radon et le rayonnement ultraviolet.
Il n’existe pas d’équivalent canadien direct au rapport n° 147 du NCRP.
Bien que vous puissiez trouver les limites de dose et autres exigences applicables au Canada dans les Codes de sécurité de Santé Canadaou dans la législation provinciale appropriée, il n’existe aucun document canadien qui expose la méthodologie de calcul du blindage contre les rayons X avec autant de détails que le NCRP 147.
En fait, de nombreux documents canadiens, tels que les codes de sécurité de Santé Canada, font simplement référence au NCRP 147 ou à son précurseur, le NCRP 49.
C’est le cas pour de nombreux documents du NCRP.
Par exemple, le NCRP 151, qui décrit la conception du blindage pour les installations de radiothérapie à mégavoltage, est couramment utilisé au Canada, bien que les objectifs de conception de dose canadiens doivent être remplacés chaque fois que des objectifs américains sont mentionnés dans le rapport.